Afin de poursuivre l’histoire « des cendres d’Angela », je vous propose de traverser l’Atlantique et de nous retrouver à New York dans les années 50. Frank McCourt décidera à l’âge de 19 ans de quitter l’Irlande et de découvrir L’Amérique. Entre rires et pleurs, Mc Court nous embarque dans sa vie. Il évoque avec beaucoup d’humour et de simplicité, son parcours chaotique et les déboires auxquels il dut faire face pour finalement, de petits boulots en petits boulots, se retrouver sur les bancs de l’Université et y devenir professeur.
C'est Comment l'Amérique ? de Frank McCourt aux éditions Pocket
http://livre.fnac.com/a840541/Frank-McCourt-C-est-comment-l-Amerique
Mais l’Amérique pour moi, c’est aussi des siècles plus tard, tous ces émigrés qui s’entassaient sur des bateaux au départ de quelques ports européen et qui accostaient, après avoir bien souvent voyagé dans des conditions d’hygiène précaires, sur les rives d’Elis Island, lieu des services de l’immigration de 1892 à 1954. Ce passage obligé pour ceux qui souhaitaient s’installer à New York, était souvent vécu comme un drame. Les voyageurs les plus faibles ou ceux qui étaient malades se voyaient refuser l’accès à la terre promise et devaient rester cloîtrés dans le dispensaire de l’île avant de pouvoir prétendre franchir les murs de cette prison temporaire. Les moins chanceux devaient quant à eux, reprendre le bateau qui les ramenait loin de leur rêve américain. Des familles furent ainsi désunies.
Je me rappelle avoir visité Elis Island et consulté la liste de ses immigrants, j’avais ressenti alors une vive émotion en pensant que tous avaient foulé le même sol en attendant le verdict heureux ou douloureux de leur droit à ce rêve américain.