lundi 27 mai 2013

Demain j'arrête ! de Gilles Legardinier


Aux Editions Pocket


Si la sécurité sociale n’accusait pas déjà un lourd déficit, j’aurais suggéré que ce livre soit remboursé au même titre qu’une prescription d’anxiolytiques.
Blague à part, je suis certaine  de l’effet bénéfique de l’ouvrage pour les lecteurs dont le moral est en berne.
Julie, jeune femme attachante de 30 ans mène une vie presque routinière entourée de ses amis, dans une petite ville de province. Mais sa vie tranquille commence à l’ennuyer, jusqu'au jour où, un nouveau voisin emménage dans son immeuble. Son quotidien va alors être bouleversé par l’arrivée de ce jeune homme et elle multipliera les bourdes et les gaffes pour tenter de le séduire.
Frais, léger, et drôle, doté d’une histoire sympathique et d’un « happy end », ce petit ouvrage fait partie des incontournables qui apportent de l’humour, de la joie, et de la légèreté dans la vie des lecteurs. « Demain j’arrête », est un remède contre la morosité et dans cette période économique et sociale compliquée,  il est d’utilité publique de lire ce livre.

Un ouvrage à mettre dans son sac pour les vacances, si vous avez résisté jusque-là…

mercredi 15 mai 2013

La première chose qu'on regarde - Grégoire Delacourt


Aux Editions J.C Lattès


Le plaisir que j’avais pris à lire « La liste de mes envies » était encore très frais dans mon esprit. Aussi étais-je persuadée qu’il en irait de même pour ce nouvel opus. Hélas, ce fut une énorme déception.  
Arthur jeune garagiste, maladroit avec les filles, voit un soir sa vie basculer avec l’arrivée impromptue de la belle Scarlett Johansson.
Lui le timide, le réservé, va vivre une belle histoire d’amour avec le sosie de la jeune actrice. Pourtant leur idylle ne durera qu’une semaine.
S’il est plutôt flatteur de ressembler à Scarlett, on n’imagine mal qu’au quotidien cela puisse aussi être vécu comme un enfer. Et pourtant…
Le sujet de fond est intéressant, l’ennui c’est qu’il n’a été traité que très superficiellement. L’histoire manque de relief et les propos de  profondeur  pour rendre le récit captivant.
De plus,  les références systématiques aux livres de Jean Follain ainsi que celles trop nombreuses entre parenthèses ou en italiques ne facilitent pas la lecture de ce livre.