samedi 25 août 2012

Le titre était pourtant prometteur


Avant de rentrer en métropole, je voulais, une fois n’est pas coutume, lire un ouvrage d’un auteur issu du cercle très fermé des écrivains calédoniens.
Ce livre ne fut pas, à l’instar des quelques trois cent cinquante ouvrages qui m’ont suivis, mis en carton pour un périple de quarante-cinq jours à travers les océans, mais  précieusement conservé dans mes bagages à main pour accompagner mes trente heures de voyages.

 « Kidnapping à Istanbul »…
Inconditionnelle de cette citée magique, j’imaginais déjà une histoire passionnante au sein de la Sublime Porte avec en toile de fond Topkapi, Saint Sophie, peut-être La Mosquée Bleue ou encore la Tour de Galata.
Je me représentais une poursuite dans les ruelles encombrées du Bazar, parmi les étals de Loukoums et d’épices. Je pensais à une chasse effrénée sur le Bosphore, décrivant au passage la beauté des Yalis, mentionnant Ortakoÿ, son port, ses vendeurs de poissons grillés… Peut-être même une référence à Loti et son café, une description du palais de Dolmabahçe, un clin d’œil à Kénizé Mourad.  Mais rien de tout cela…
Le titre évocateur m’avait mise en émoi…Mon imagination avait été féconde. Aussi ma déception fut-elle grande lorsqu’après cent pages de lecture, je n’avais toujours pas compris le sens de l’histoire.
Bien évidemment, quelques références sur l’époque Byzantine jaillissaient çà et là mais sans logique, sans véritable lien avec une histoire ou avec l’Histoire.
Hélas, ce livre n’est pas un guide de voyage sur Istanbul, pas plus qu’un guide culturel, et encore moins un roman. Certains diront qu’à la lecture du résumé de l’éditeur, j’aurais dû le comprendre. Mais pourquoi ce titre alors ? Ce récit décousu -parsemé de fautes de français- est un retour sur la vie d’un homme d’affaires et les revers qu’il a essuyés lors de ses déplacements professionnels.

J’en espérais beaucoup plus. Dommage.

 Jean Vanmai - Editions Dualpha

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