vendredi 26 août 2011

LE BAGNE... L'ENFER AU PARADIS


Hier je vous parlais de la visite de Nicolas Sarkozy sur le territoire et sur l’effervescence autour de sa venue. Un jour chômé a même été décrété (mais pour les fonctionnaires de l’île seulement…)
Si vous voulez un aperçu de ce qui se passe ici, je vous invite à cliquer sur le lien, ci-dessous, c’est Edifiant.
http://www.cagou.com/blog/100-nouvelle-caledonie/edifiant/

Pour essayer de comprendre cette atmosphère délétère, je vous propose aujourd’hui un livre sur le Bagne en Nouvelle Calédonie  au nom évocateur de … l’Enfer au Paradis aux Editions Footprint Pacifique.

Louise Michel, déportée de 1873 à 1880 s’était distinguée de ses compagnons d’infortune en prenant la défense des opprimés kanaks lors de la grande révolte de 1878. Cette femme de caractère ne fut pas la seule condamnée à séjourner en Nouvelle Calédonie. Pendant presque 9 ans plus de  4000 déportés furent emprisonnés dans les bagnes de la presqu’île de Ducos, de l’île de Nou et de l’île des Pins. Parmi eux, figuraient des intellectuels, des journalistes, des artisans devenus forçats. Ce livre est un témoignage poignant de ces hommes  exilés loin de leur famille dans un environnement hostile.

J’aimerais vous faire part du 1er paragraphe de la préface rédigée par Alain Brianchon.
" Comme dans tout état de droit, considéré comme démocratiquement correct, il est de bon aloi de permettre à chacun de pouvoir s’exprimer, et ceci aurait dû être d’autant plus vrai dans le pays qui fut l’initiateur de la célèbre maxime « Liberté-Egalité-Fraternité ». Et pourtant ! Si 130 ans après, cela peut être considéré comme avéré, la réalité historique nous rappelle, avec force, que les vaincus de la Commune furent notoirement amputés de ce droit primordial."
Après réflexion sur ces quelques lignes, Je vous propose de relire l’article de Marcus Graven cité plus haut dans mon billet. Il faut croire qu’au XXIème siècle certains français sont eux aussi amputés d’un droit primordial, celui de voter.




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