jeudi 29 septembre 2011

C'EST COMMENT L'AMERIQUE ?






Afin de poursuivre l’histoire « des cendres d’Angela », je vous propose de traverser l’Atlantique et de nous retrouver à New York dans les années 50. Frank McCourt décidera à l’âge de 19 ans de quitter l’Irlande et de découvrir L’Amérique. Entre rires et pleurs, Mc Court nous embarque dans sa vie. Il évoque avec beaucoup d’humour et de simplicité, son parcours chaotique et les déboires auxquels il dut faire face pour finalement, de petits boulots en petits boulots, se retrouver sur les bancs de l’Université et y devenir professeur.

C'est Comment l'Amérique ? de Frank McCourt aux éditions Pocket
http://livre.fnac.com/a840541/Frank-McCourt-C-est-comment-l-Amerique





Capitalisme, ou rêve américain, voilà ce qu'évoque pour certains l'Amérique. En ce qui me concerne je l’associe aux « Pilgrims » ces pionniers du XVII° siècle qui débarquèrent sur ces terres pour fuir les persécutions de leur roi. Partis de Southampton à bord du MayFlower, ils fondèrent la ville de Plymouth. Leur petite communauté fut presque décimée par le scorbut et ne dut son salut qu’à l’intervention d’une tribu indienne qui les approvisionna en dindes sauvages pour les nourrir. En remerciement ils instaurèrent en 1621, soit un an plus tard, une journée d’action de grâce nommée « Thanksgiving Day ». Cette fête est célébrée chaque année le 4ème jeudi du mois de novembre. La tradition veut que chaque foyer américain, se sustente de dinde farcie, de patates douces accompagnées de sauce à la Canneberge, et d’une tarte au potiron en dessert.

Mais l’Amérique pour moi, c’est aussi des siècles plus tard, tous ces émigrés qui  s’entassaient sur des bateaux au départ de quelques ports européen et qui accostaient, après avoir bien souvent voyagé dans des conditions d’hygiène précaires, sur les rives d’Elis Island, lieu des services de l’immigration de 1892 à 1954. Ce passage obligé pour ceux qui souhaitaient s’installer à New York, était souvent vécu comme un drame. Les voyageurs les plus faibles ou ceux qui étaient malades se voyaient refuser l’accès à la terre promise et devaient rester cloîtrés dans le dispensaire de l’île avant de pouvoir prétendre franchir les murs de cette prison temporaire. Les moins chanceux devaient quant à eux, reprendre le bateau qui les ramenait loin de leur rêve américain. Des familles furent ainsi désunies.
Je me rappelle avoir visité Elis Island et consulté la liste de ses immigrants, j’avais ressenti alors une vive émotion en pensant que tous avaient foulé le même sol en attendant le verdict heureux ou douloureux de leur droit à ce rêve américain.

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