lundi 19 septembre 2011

LES CENDRES D'ANGELA


 

Il existe une île soumise aux éléments dont le climat pluvieux rappelle celui des côtes bretonnes. Cette île divisée par sa religion, s’étale au Nord de l’océan Atlantique. Dublin, Cork, Shannon, Limerick, nous sommes en Irlande. Son trèfle emblématique, ses moutons, ses murets de pierres qui délimitent les parcelles de terres agricoles, ses pubs incontournables, sa musique traditionnelle dont on ne saurait se passer pour comprendre son folklore, me conduisent 15 ans en arrière. L’accueil de ses habitants, leur propension à faire la fête et à vous y convier font de ce pays un lieu chaleureux dont les souvenirs de voyage ne s’estompent jamais.

Si ce petit bout de terre a su tirer son épingle du jeu sur le marché économique mondial en accueillant de grandes multinationales alléchées par les coûts de défiscalisation, il n’en fut pas toujours ainsi. Entre 1846 et 1848, l’Irlande subit une immense famine qui provoqua l’exode de centaines de familles vers les Etats Unis d’Amérique. Ceux qui n’eurent pas la chance de pouvoir se payer le voyage, vécurent bien souvent dans une profonde détresse. S’ensuivit alors une longue période de misère que raconte Frank McCourt, dans son livre autobiographique « Les cendres d’Angela ».

Entre mort, maladie et pauvreté, ce livre narre l’histoire d’un petit garçon dont le père alcoolique dépense le moindre penny au pub, et dont la mère démunie lutte quotidiennement pour nourrir ses enfants. Décrit avec beaucoup de modestie et d’humour, Mc Court fait de ce récit une histoire d’amour touchante et spontanée.
"Les cendres d'Angela" Une enfance irlandaise de Franck Mc Court aux Editions "J'ai Lu". 
 
Petit conseil personnel à ceux qui n’auraient pas encore eu la chance de fouler le sol irlandais : tentez le jour de la Saint Patrick de vous rendre dans le pub le plus proche de chez vous et  goûtez pour un soir à l’ambiance et aux traditions irlandaises.

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