Les côtes françaises sont balisées de phares qui rivalisent de splendeur. Même si Cordouan est parmi les plus beaux, il en existe d’autres, moins célèbres mais aussi imposants. Je pense plus précisément au phare qui fût le point central du livre de Claudie Gallay, « Les Déferlantes ».
Mettons le cap sur La Hague et découvrons les rivages de cette terre isolée, balayée par les vents marins. Claudie Gallay nous fait découvrir ce lieu comme d’autres ne l’auraient probablement pas fait. Pas question d’usine de retraitement de déchets nucléaires, seulement une côte sauvage, un pays de landes, de bruyères et d’ajoncs, d’anciens chemins douaniers et de réserves ornithologiques.
L’histoire prend place au cœur d’un village dont les protagonistes tourmentés gardent de vieux secrets enfouis. Les descriptions des lieux, du paysage, de l’atmosphère et de l’intrigue vous tiennent en haleine jusqu’à la fin.
Avec des mots précis et un ton juste, Les Déferlantes nous embarque dans une mer houleuse donc le ressac nous ramène vers ce village aux âmes mystérieuses.
Sa lecture n’est pas seulement un voyage le long du littoral du Cotentin, il représente une lueur d’espoir pour ceux qui ne croient plus.
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